ROAD TRIP 8 (final)—QUI SONT-ILS, CEUX QUI NOUS FONT DU MAL ?

Quelqu’un m’a demandé : « Qui sont-ils, ceux qui ont créé le jeu de société et qui nous font du mal ? ». Question délicate et complexe ! J’y réponds sur cette vidéo réalisée dans une petite chambre à Blanes, en Espagne.

Première réponse : En supposant qu’il y a une réalité matérielle, ils se prétendent des élus ou des intermédiaires de Dieu, et leur sentiment de supériorité justifie le mal qu’ils font aux autres. Dans l’histoire écrite et réécrite, des monarques, par exemple, ont eu cette prétention. Les derniers en liste forment un mouvement nationaliste ethnique qu’il ne faut pas nommer, car on risque d’être traité de…  

Mais le mystère de notre existence est grand, et une deuxième réponse peut être envisagée : S’il n’y a que la conscience, celle-ci projette une forme de rêve que je prends pour vrai, tout est projection, et alors ils sont un aspect de moi. En toute logique, la conscience ne peut être multiple ; le « quantique » (dans son sens élémentaire) n’existe que dans une réalité matérialiste où une chose est différenciée, séparée et indépendante d’une autre.

Troisième réponse : S’il y a une réalité matérielle et une réalité immatérielle, ils sont des individus que mon âme ou mon esprit rencontre à répétition, et cela me donne une impression de déjà-vu.

En mars 2020, une petite voix intérieure me disait que ladite pandémie était trop étrange pour être vraie, elle engendrerait une révolution et son issue allait être positive. Cette révolution pourrait être en fait un réveil de ma conscience.

Icaros, un expert suisse du hacking informatique, m’avait étonnée par la profondeur et l’audace de son analyse du complot, en parlant de « Nova(x) » qui remportait « the shot of the day » de Moderna. Récemment, il a traité de la religion occulte de ces individus, et de leur croyance à la fin d’un temps. Il explique leur rituel initiatique qui consiste en l’isolement (confinement), l’humiliation (muselière), puis à l’évolution (révélation). Ce qui ressemble à une renaissance du monde concerne peut-être et simplement ma propre renaissance.

Maintenant, au sujet du mal : il n’existe pas dans la nature à « l’air libre ». Une tempête, un prédateur qui attaque sa proie pour se nourrir, un arbre qui fait de l’ombre à d’autres plantes… tout cela est naturel. Ce n’est pas comparable à la torture des animaux de production ou des humains considérés comme du bétail. Le mal découle d’une vie en captivité. Il est l’expression d’une frustration souffrante, une peine si profonde, qui n’a de voix qu’à travers la haine, l’agressivité, la compétition.

Dans la première réponse, cesdits élus, qui n’ont pas été reconnus par l’humanité, pourraient avoir un complexe d’infériorité qui se mute en volonté proclamée de dominer. Le hic, c’est que l’acceptation du mépris et de l’humiliation par la population mondiale confirme leur illusion de supériorité. C’est une boucle sans fin qui ressemble à la relation avec un pervers narcissique.

Que la réalité matérielle existe ou qu’elle soit l’expression de ma conscience, je serais dans une quête individuelle. Car, en fait, tout part de soi. Cette quête mène soit à accepter encore plus de mépris et d’humiliation jusqu’à l’aliénation presque totale, soit à transformer le mépris en un profond respect de soi et l’humiliation infligée par des hommes en une humilité saine, juste, vraie et nécessaire face à la vie.

« La porte de la prison est laissée grande ouverte », admet Icaros. « Je suis au paradis, ici et maintenant. Il n’y a absolument rien à craindre ». Ainsi, la réalité pourrait n’être qu’un rêve duquel je me réveille et dans lequel je redécouvre la vie, en offrant au monde mes capacités naturelles d’aimer et, au bout du compte, en pensant par moi-même.